- Vue aérienne du Port de Lille.
Réunis en visio en assemblée générale, l’Association Françaises des Ports Intérieurs de France (AFPI) a tiré le bilan de cette année à nulle autre pareille. Les représentants se félicitent des très nombreux projets néanmoins engagés.
Aucun des ports membres de l’AFPI n’a totalement fermé ses portes durant les phases de confinement, y compris celui du printemps : les camions, trains et bateaux ont pu poursuivre les approvisionnements de façon quasiment normale.
Avec une partie variable des effectifs en télétravail, les ports se sont globalement organisés pour rester en contact avec leurs clients, même si la crise n’a pas été ressentie de la même façon par tous les acteurs économiques. Si le BTP, les matériaux, les céréales, l’industrie ont été durement touchés, ils ont aussi pu redémarrer en trombe, rattrapant même une partie des volumes perdus durant le confinement.
Florilège de projets
Les ports eux-mêmes ont globalement accusé des pertes de 8 à 9% de volumes en tonnage, certains ports dépassant les 20%. « Les ports intérieurs sont comme les entreprises qu’ils accueillent : ils remboursent les emprunts, ils payent leur personnel, ils s’acquittent de l’impôt sur les sociétés, certains même de l’impôt foncier », souligne le communiqué. Les subventions ne couvrent en effet qu’une partie de leurs investissements.
Qu’à cela ne tienne, les ports intérieurs ont quand même multiplié les projets : lancement de nouveaux services comme à Lyon, à Villefranche, à Arques ou à Lille ; création ou agrandissement de terminaux comme à Paris, à Arles, à Givet, dans l’Oise, à Talange ou Valenciennes ; développements ferroviaires comme à Aproport, Strasbourg, Arles ou Lille ; investissements immobiliers comme à Strasbourg, Lyon ou Paris ; préfiguration des ports de demain à Mulhouse, Colmar ou Metz.