- Matthieu Torras de Matrix Syn et Frédéric Weberdirecteur général de Transitic.
- SL
Le spécialiste de l’intralogistique a repris la start up versaillaise de logiciels dédiés à la supplychain, en redressement judiciaire depuis le 10 janvier dernier.
Matrix Sync est une start up créée en 2010 qui n’a pas pu se développer comme elle l’aurait voulu. En 2015, elle est contrainte de se mettre en redressement judiciaire en 2015. Et plutôt que de se lamenter, Matthieu Torras, jeune dirigeant de 37 ans, communique son histoire dans les réseaux sociaux et dans la presse management. Une stratégie qui attire l’attention de repreneurs potentiels.
De son côté, Frédéric Weber, dirigeant de Transitic Systems, était à la recherche de profils informatiques introuvables. C’est en janvier 2017 que la rencontre a lieu sur un réseau social. Et le coup de foudre est immédiat. Transitic avait en effet fait une partie du chemin en lançant l’année dernière Open WCS, solution de pilotage et de supervision à distance des entrepôts automatisés. Matrix Sync disposait de son propre logiciel d’entreposage Matrix WMS, qui sera déployé auprès de PME et d’ETI.
La société versaillaise avait aussi travaillé sur l’interopérabilité logicielle au travers de la plateforme web Flux-Sync qui se connecte aux logiciels existants afin d’en recueillir les données. Cette plateforme comprend tous les composants d’un flux e-commerce et synchronise toutes les opérations, depuis la prise de commandes via une boutique en ligne jusqu’à la livraison au client final en passant par le fonctionnement des équipements mécanisés et automatisés en entrepôt avec Open WCS rebaptisé Matrix WCS.
Transitc Systems a ainsi réalisé l’acquisition de l’ensemble de l’équipe Matrix Sync, soit une dizaine de personnes. Celle-ci garde son autonomie et son siège versaillais. Un rapprochement qui repose aujourd’hui sur une vision commune de l’entrepôt du futur. « Les nouvelles technologies tels que le smart data, les machines connectées, la maintenance prédictive et la digitalisation des processus permettront d’avoir des outils de production plus flexibles, plus personnalisables tout en réduisant les temps d’exécution et donc les coûts », annoncent-ils en choeur. En vue d’apporter en tout cas aux PME et ETI de l’intelligence artificielle à partir des années 2020. Un beau programme en perspective !
Sur le même sujet
Derniers articles publiés dans les rubriques Supply Chain