Le pacte ferroviaire de 2018 comprenait un plan de relance d’un montant de 3,6 milliards d’euros sur 10 ans (2017-2026). Point d’étape sur le projet à l’heure où la loi Climat contre le dérèglement climatique a instauré un système de suivi.
L’activité du fret ferroviaire est le deuxième secteur d’activité de la SNCF, même s’il est en déclin constant depuis 1974. Jugé peu rentable, ce mode de transport est aujourd’hui revu à la lumière des enjeux environnementaux, notamment de réduction d’empreinte carbone, rappelle le site institutionnel vie-publique.fr. Surtout quand la route achemine encore 89% du fret.
Comment développer ce secteur et doubler la part du transport de marchandises par rail ? L’État compte actionner plusieurs leviers. Et si cette fois, c’était la bonne ? Tout d’abord, l’objectif est d’accroître le nombre d’opérateurs ferroviaires de proximité (ils n’étaient que onze en 2018) et autres PME locales déléguées par Réseau ferré de France (RFF). Ces opérateurs pourraient acheminer les wagons jusqu’à un point d’échange avec un opérateur ferroviaire spécialisé, lui, dans la longue distance.
Autoroutes ferroviaires
Afin de motiver via l’aspect financier, l’Etat a mis en place une gratuité des péages jusque décembre prochain grâce à une enveloppe de l’État de 63 millions d’euros. Il compte aussi développer les trains de nuit et les petites lignes ; relancer les autoroutes ferroviaires et les trains acheminant les marchandises primeurs (liaison Perpignan-Rungis) ; lancer des appels à projets pour le prolongement des lignes Bayonne-Cherbourg, Sète-Calais et Perpignan-Rungis jusqu’à Anvers ou Barcelone.
Reste l’épineux sujet de la modernisation du réseau ferroviaire, toujours aussi déterminante dans la compétitivité du fer face à la route. Ce qui pourrait contribuer pleinement à améliorer la qualité de service et le coût d’exploitation, comme évoqué lors de la 10e Journée d’Objectif OFP.
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